Toutes les études scientifiques sont fausses !
Les études scientifiques
Dans toute recherche scientifique, il existe un pourcentage d’erreur. Dans le domaine de la nutrition, les variables sont tel qu’une étude approuvée peut en contredire une autre. Nos techniques et connaissances évoluent au grès des découvertes scientifiques, nous obligeant à remettre en cause des faits pourtant longtemps établis. Cela signifie que toute recherche scientifique peut être remise en cause. Si à ce jour nous nous basons sur les dernières recherches disponibles (avérées et avec plusieurs études concomitantes) il est tout à fait possible que de futures études viennent contredire certains faits.
On ne peut donc faire confiance à aucune étude ?
Si bien sûr, il était fastidieux de tout remettre en question si plusieurs études arrivent à un même résultat c’est déjà un bon signe. Le meilleur conseil que nous pouvons vous donner c’est d’écouter votre corps. Faites vos propres expériences, vous vous sentez mal après avoir mangé une grande quantité de produits laitiers ? Peut-être y êtes-vous intolérant, essayez de les supprimer durant un mois et de voir si cela à une influence. Vous vous sentez mieux ? Parfait continuez, en faisant attention d’avoir toujours suffisamment de nutriments essentiels. La meilleure étude alimentaire et celle que vous menez avec vos propres ressentis. Sans faire n’importe quoi non plus, il ne s’agit pas de se mettre en danger. La seule recommandation est l’équilibre : ni trop, ni pas assez.
Comment démêler le vrai du faux ?
Il semble quasiment impossible de déclarer à 100% des faits dans le domaine de la nutrition. Nous allons vous expliquer pourquoi. Lorsque les analyses se font en laboratoire au niveau cellulaire (in vitro) cela omet que notre corps fonctionne en synergie avec toutes les autres cellules ainsi que les différentes interactions extérieures, notre corps ne peut être réduit au format cellulaire. Les différentes études peuvent aussi être prouvées sur des souris de laboratoire, mais nous sommes bien différents de ces petits animaux. Pour finir, certaines études sont menées sur des êtres humains néanmoins, les facteurs individuels sont trop nombreux pour être écarté. Prenons l’exemple d’une étude (fictive) sur la vitamine D si la catégorie de population étudiée est française et qu’on la compare à une catégorie provenant de suède, les résultats risquent d’être faussés.
D’une part, le régime français moyen est différent des Suédois, d’autre part la luminosité elle aussi est incomparable (la lumière du soleil est source de vitamine D). De cette manière en proposant une étude sur l’absorption d’un complément alimentaire en vitamine D l’étude pourra « choisir » d’influencer les résultats qui pourtant seront vrais. Il ne faut pas non plus oublier que ces études coûtent cher et ce souvent les grandes industries qui ont les moyens de les financer et de les commandité. Pour terminer, l’échantillonnage sélectionné est souvent faible au regard de la diversité humaine. Parfois les études ne sont menées sur une 20aine de personne, d’autres fois sur une 100aine. Dans les deux cas, c’est insuffisant. Une taille d’échantillonnage correcte a été établie à environ 1000 personnes en moyenne, mais ce n’est qu’un chiffre non concret. Retenez que plus l’étude se base sur un nombre n’important de personne, mieux c’est.